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Le Dernier GangUn film deAriel ZeitounavecVincent Elbaz |
2231 Lectures Depuis Le mardi 6 Novembre 2007 |
Autour de 1980. Simon, Casa, Merle et Bonner sont potes depuis leur enfance à Belleville. Casa est le seul a savoir calmer Simon, qui fait déjà figure de chef de bande. Ensemble, pour l’excitation et pour le fric, ils se mettent à braquer des banques. Les Perez, caïds du secteur, exigent leur part. Simon et ses amis ne craignent pas de les affronter. Ils devraient davantage se méfier de Milan, un flic infiltré qui la joue clodo. Il est obsédé par l’arrestation de ce nouveau gang, mal identifié. Les poches pleines, Casa file le parfait amour avec Daniela, tandis que Simon tombe amoureux de Julie, une jeune bourgeoise. Vivre vite et mourir jeune, tel est le slogan adopté par la bande de Simon. Quand ils sont en vacances, la prise de risque violente leur manque. Simon va perdre des amis, car la police ne fait pas de cadeau. Casa et Simon finissent par disparaître pendant deux ans. Redevenu policier officiel, Milan ne lâche pas l’affaire. Simon et ses complices recommencent les braquages, se grimant pour forcer les coffres en banques des particuliers. La rumeur dit que des flics imiteraient leurs exploits. Milan reconnaît ceux qu’il traque. Trahis par des relations, pourchassés par la police, Simon et ses amis continuent leur sanglante aventure. Ce qui devient intenable pour Julie, et leur fille Claire… Aucun truand n’a jamais été héroïque, pas même ceux du “Gang des Postiches”. C’est la soif d’adrénaline et l’appétit d’argent qui a nourri ces malfaiteurs. Revanche sur la société, de gosses pauvres que le danger excite car il leur permet d’exister : “Personne n’en n’a fait autant que nous”, répète Simon. Ils jouent avec leur vie, ils tuent ou sont abattus. Telle est l’unique règle de ce jeu-là. Frénétique quête de sensations fortes. Ariel Zeitoun n’est pas toujours convaincant. Cette fois, avec un montage nerveux soulignant l’ambiance tendue, des comédiens crédibles, une bonne intrigue et une belle reconstitution de l’époque, il nous présente un très bon film noir. La part romantique n’était sans doute pas indispensable, mais la désinvolture de Simon fait admettre ces scènes. Le scénario survole l’analyse sociale : c’est suffisant, car on comprend ce qui unit et anime cette bande de desperados. Apologie ou pas ? chacun reçoit leur image selon sa propre sensibilité. Noirceur et action sont au programme, grâce à ces vrais “hors-la-loi”.
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