Festival de Cannes : la Croisette.
Parmi la cohue, les starlettes se prêtent aux objectifs des photographes. Et parmi ces curieux, Jay Delanay, depuis la fenêtre de sa chambre de l'hôtel Carlton, épie à la jumelle l’une d’entre elles.
Fils d’un producteur américain, afin de l’attirer dans sa chambre, il lui a promis de lui faire rencontrer son père. En fait s’il l’invite dans sa chambre c’est pour l’étrangler…
Sophie, la belle-mère de Jay, découvre le cadavre dissimulé sous le lit. Terrorisée et sous la menace, elle n’a d’autre choix que d’aider Jay à se débarrasser du corps.
Un photographe qui, par hasard, a pris des photos de la starlette alors qu'elle entrait dans la chambre de Delanay tente, avec la complicité d’une tenancière d'un hôtel de passe, de faire chanter Sophie.
Jay tuera les deux maîtres-chanteurs et tentera d’occire Sophie…

Adapté du roman « À tenir au frais » de James Hadley Chase, si ce métrage ne manque pas d’originalité quant à certains angles de prises de vues, de travellings ou de contre-plongées, s’il laisse une part belle aux scènes d’extérieurs aux senteurs de documentaire et s’il soigne l’éclairage lors des scènes d’intérieur, il ne parvint pas pour autant à se draper dans une atmosphère angoissante ou oppressante, la seule à même de sublimer la folie qui habite de « héros ».

Notons que Jean-Paul Belmondo n’y tient aucun rôle et n’y fait qu’une fugace apparition.

L A