Lorsqu’il apprend que sa nièce a disparu, l'inspecteur Alex Cross, docteur en psychologie, décide de se rendre immédiatement en Caroline du Sud afin de participer aux recherches.
Arrivé sur place, il apprend que huit autres jeunes filles ont aussi été kidnappées et que deux d’entre elles ont été retrouvées attachées à un arbre et dévorées par les bêtes sauvages.
L’auteur de ses atrocités s’est surnommé Casanova.
Déterminé à retrouver sa nièce qu’il croit toujours vivante, l'inspecteur Alex Cross rencontre Kate McTiernan, une jeune femme médecin qui a réussi à échapper au psychopathe.

Pour cette adaptation de « Et tombent les filles » de James Patterson (1), le réalisateur a eu beau s’entourer d’un casting solide, cela n’a pas suffi à insuffler à son métrage un statut d’objet filmique en soi et pour soi. Ainsi, « Le Collectionneur » n’a pu échapper à la comparaison avec deux modèles du genre, à en croire la critique autorisée, « The silence of the lamms » et « Seven ». Autant dire que son sort était scellé par avance. Pour preuve, cette étrange sentence :
« Si une femme de ménage maladroite avait mélangé les pages des scénarios du Silence des agneaux et de Seven, on aurait à peu près ce Collectionneur »
Pour autant, le spectateur peu enclin à écouter la critique jugera probablement « Le Collectionneur » avec plus d’indulgence.
Morgan Freeman s’impose magistralement et Ashley Judd investit son rôle de victime combative avec une rare vraisemblance. Les décors, chargés de références à l’esclavagisme, créent un climat oppressant où l’omniprésence du tueur psychopathe, réduit à sa voix, envahit le hors champ et permet de construire un suspense à la Hitchcock, c'est-à-dire aux antipodes de la surprise.




1- https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Patterson

2 – Voir « Le suspense » dans la page :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Hitchcock

L A