Un jour, il a reçu la visite de tueurs patibulaires. Ils ont tiré sur sa fiancée. Il a tué l’un de ces agresseurs et a réussi à éviter les balles du second… Son appartement a explosé…
Trois ans plus tard, alors qu’il est réfugié à paris, lors d’une séance de cinéma, il croit reconnaitre à l’écran sa fiancée !
Serait-il possible qu’elle ne soit pas morte ?
Pour en avoir le cœur net, il repart à Los Angeles…

Suspense, mystère et faux semblants sont les trois ingrédients principaux de ce métrage au scénario, ceteris paribus sic stantibus, peu originaux, mais à la forme alambiquée. Et c’est probablement cette forme qui a poussé le réalisateur à distiller l’intrigue, à lui laisser tout loisir de jaillir et de se cristalliser. Tant et si bien que le regardeur demeure perplexe durant un long quart d’heure. Qui est cet homme passable névrosé qui hante les rues parisiennes ? Quel malheur a pu si durement frapper pour que, sous son visage labouré par une infinie tristesse, il se coltine un tel insondable cafard ?
Et ce n’est qu’au terme d’une demi-heure que l’intrigue se met en place aux yeux du regardeur. Et c’est en un temps très court qu’elle se résout au mieux pour les protagonistes.
Au final, si ce métrage se visionne sans déplaisir, il laisse un étrange gout de réussite imparfaite quant à la forme, quant à l’exploitation de l’intrigue qui en dernière analyse se trouve corseté par la susdite forme.

L A