Alors qu’il route de nuit, les phares de sa voiture accrochent une jeune femme en tenue légère qui semble fuir.
« La Nuit des traquées » serait-il un remake de « En quatrième vitesse » de Robert Aldrich sorti en 1955 ?
Que nenni ! Que nenni !
Ce qui s’annonçait nerveux se vautre aussitôt dans une mollesse indescriptible que viennent pimenter quelques scènes peau contre peau tout aussi mollassonne et des incontournables topless.
Très vite un ennui insondable terrasse le regardeur : scénario plus ténu qu’un demi-confetti ; décors minimalistes, dialogues aussi abscons que ridicules. La messe est dite, les traqués ne sont pas ceux que l’on croyait ! Ce sont les spectateurs, traqués jusqu’au tréfonds de leur résistance à l’insipide. A tel point qu’y compris les admirateurs de Brigitte Lahaie se décrochent la mâchoire à tant bâiller.
L A
