Personne ne se souvient de ce qui en l’an de grâce 1000 menaça la survie de l’humanité.
Ce film est là pour que personne n’oublie ce qui au commencement du deuxième millénaire faillit éradiquer les enfants d’Adam et Eve : la venue de Satan.
Et la bête immonde ne revint pas seulement avec des intentions malfaisantes, elle revint avant tout avec le ferme projet de se reproduire. En d’autres termes, et pour que chacun comprenne, elle ne jaillit de sa tanière méphitique que dans le doux espoir de niquer la frêle Christine York, un brin de greluche venu sur terre dans le seul but de se faire engrosser par l’ange aux sabots fendus.
Aujourd’hui, une dizaine d’années après la date fatidique de 2000, chacun sait que Belzébuth a dû renoncer à ses funestes projets. Mais qui se souvient des causes de la débâcle du Léviathan ? Qui se remémore le nom du preux combattant qui mit en déroute l’infâme Bête ?

« La Fin des temps », constitue un témoignage certes fictionnel des heures chaudes que traversa l’humanité en cette veille du deuxième millénaire, mais un témoignage qui frôle le documentaire, tant il est évident que la venu du Diable sur Terre ne pouvait que déchainer les flammes de l’enfer, flammes qui ne désertent l’écran qu’à de rarissimes instants.
Et lorsque, sur ce même écran, apparaissent les lettres du mot FIN, le bouffeur de cacahuètes ne peut que s’écrier : « Merci Monsieur Schwarzy »

L A