Éditeur britannique reconnu, Barley Blair, lors de l’un de ses voyages en URSS rencontre un certain Dante.
Quelque temps plus tard, celui-ci tente de faire parvenir, par l’intermédiaire de son amie Katya, un manuscrit à Barley Blair.
Le manuscrit, auquel Dante a joint des secrets militaires, termine son périple dans les mains des services secrets britanniques puis américains.
Et voila comment un inoffensif éditeur amateur de whisky se reconvertit en un espion au service du monde libre.

Ce film, adapté du roman « La Maison Russie », de John le Carré, éveillera probablement la curiosité des nostalgiques des premiers 007. Mais très vite ceux-ci se lasseront d’un film au scénario, finalement, simpliste et que l’action déserte dès les premiers instants. Certes, le casting ne manque pas d’intérêt et de talents (1), mais cela ne gomme pas la vacuité de l’ensemble, vacuité qui atteint des profondeurs abyssales au terme des 120 minutes que dure le film.
Au final, on ressort de la projection de cette « maison » avec le sentiment d’avoir visionné de bien belles images commandées par le conglomérat des offices du tourisme de Lisbonne et de Saint-Pétersbourg.



1- Et du talent il en faut pour crédibiliser l’histoire d’amour entre Bartholomew 'Barley' Scott Blair (Sean Connery) et Katya Orlova (Michelle Pfeiffer) que nous brosse le réalisateur. Rappelons qu’une différence d’âge de 28 ans les sépare… mais il est vrai que tout est possible, surtout au cinéma.

L A