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L AlpagueurUn film dePhilippe LabroavecJean-paul Belmondo |
1599 Lectures Depuis Le mercredi 21 Aout 2019 ![]() |
Le commissaire de police Doumecq charge l'Alpagueur, sorte de mercenaire chasseur de primes de démanteler un réseau de narcotiques à Rotterdam. Ceci fait, il l’expédie sur une autre mission : piéger le commissaire Gavarni, flic corrompu, gros bonnet d'un réseau de prostitution. Ceci fait, il lui offre un séjour en prison afin qu’il approche Costa Valdes, que l’Epervier, cambrioleur et tueur, avait choisi comme complice occasionnel et qui a échappé à la balle qu’il destine à tous ses complices du moment. A l’occasion, l'Alpagueur démantèle le réseau d’évasion présent dans la prison, réseau qu’il met avant à profit pour s’évader en compagnie de Costa Valdes Au final, l'Alpagueur élimine tous les membres du réseau d’évasion qui, comme par hasard, n’étaient autres que les narcotrafiquants dont il avait contrecarré les activités à Rotterdam, et « neutralise » l’Epervier qui, lorsqu’il ne tuait pas, exerçait la profession de steward Passons sur la coïncidence improbable qui veut que les trafiquants de Rotterdam soient aussi à la tête d’un réseau d’évasion d’une prison parisienne ; oublions les propos ridicules que tient le commissaire, ponte d’un réseau de prostitution ; en d'autres termes, occultons les absurdités rédhibitoires du scénario, même s’il reste impossible de faire abstraction du propos dispersé de ce susdit scénario, dispersé jusqu’à l’émiettement, jusqu’à la dilution de son noyau : la chasse à l’Epervier. Ceci fait, ce qui reste n’est pas meilleur. Et ce reste ce sont des décors fades que la vie semble avoir désertés, des acteurs marmoréens au dynamisme d’un Bibendum, des personnages sans relief aux motivations indéfinies et aux comportements grotesques… En d’autres termes, ce qui reste c’est l’absence de vie, de cette agitation qui nimberait l’invraisemblable de vraisemblance ; ce qui reste c’est l’absence de cinéma.
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