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L Affaire FarewellUn film deChristian CarionavecEmir Kusturica |
1864 Lectures Depuis Le lundi 5 Octobre 2009 |
« Moscou, au début des années 80, en pleine Guerre Froide. Sergueï Grigoriev, colonel du KGB déçu du régime de son pays, décide de faire tomber le système. Il prend contact avec un jeune ingénieur français en poste à Moscou, Pierre Froment. Les informations extrêmement confidentielles qu'il lui remet ne tardent pas à intéresser les services secrets occidentaux. Mitterrand lui-même est alerté et décide d'informer le président Reagan : un gigantesque réseau d'espionnage permet aux Soviétiques de tout connaître des recherches scientifiques, industrielles et militaires à l'Ouest ! Les deux hommes d'Etat décident d'exploiter ces données ultra-sensibles transmises par une mystérieuse source moscovite que les Français ont baptisée : " Farewell ". Homme sans histoires, Pierre Froment se retrouve alors précipité au cœur de l'une des affaires d'espionnage les plus stupéfiantes du XXème siècle. Une affaire qui le dépasse et qui menace bientôt sa vie et celle de sa famille... » Tel est la présentation de ce film que fait allocine.com. L’affaire Farewell serait « l'une des affaires d'espionnage les plus stupéfiantes du XXème siècle ». Peut-être, certainement, et le film est à l’image de l’affaire : stupéfiant! A en croire ce film, le KGB aurait été capable de mettre en place « un gigantesque réseau d’espionnage » qui permettait « aux Soviétiques de tout connaître des recherches scientifiques, industrielles et militaires à l'Ouest » et un simple colonel du KGB aurait pu sortir en toute quiétude et dans un vague sac en tissu les dossiers les plus sensibles du siège de cet organisme tentaculaire ! Ainsi donc, le siège du KGB aurait été une véritable auberge ouverte aux quatre vents! Difficile à croire Certes, au cinéma la vraisemblance n’a de validité qu’au regard de l’intrigue et du suspense, mais ici, il s’agit d’une histoire vraie et sa transcription cinématographique ne peut être, par nécessité, que vraisemblable. Ce qu’elle n’est pas. Et ceci d’autant plus, qu’il ne se passe strictement rein à l’écran si ce n’est des passages de sac en tissu marron des mains de Sergueï Grigoriev aux mains de Pierre Froment et quelques ballades dans des parcs boisés. Au final que reste-t-il de ce film? Rien, si ce n’est un jeu d’acteur honnête, un travail de décorateur satisfaisant et les cinq minutes de passage de frontière.
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