Alors que la soirée bat son plein, l’attention de Frédéric est attirée par une affiche. Il lui semble y reconnaitre le château où, enfant, il s’était réfugié à la nuit venue. Depuis ce jour, le souvenir de la femme qui l’avait accueilli hante ses pensées. Pour Frédéric débute alors une quête parsemée d’embuches, une quête obsessionnelle : retrouver la femme.

Une image, le souvenir qui hante et paralyse. Entre amour et mort, le célèbre couple Eros et Thanatos enfin résolu dans l’univers des vampires… mais des vampires féminin et nues. Et la caméra qui s’attarde et capte des décors nocturnes où déambulent des femmes aux voiles vaporeux et à la totale transparence. Des caves et des galeries souterraines, des fontaines et une rame de métro… les ruines d’un château et vogue le cercueil de l’avenir radieux. Entre sexploitation et cinéma sibyllin, érotique et art contemporain où le concept l’emporte sur la forme, le cinéaste propose à son public une nouvelle escapade dans l’univers érotico vampirique qui lui tient lieu d’alibi.
« Lèvres de sang » connaitra, sous le titre de « Suce-moi Vampire » (1) une déclinaison pornographique, avec scène à la pilosité hard, qui éclaire cette version d’une lumière explicative quant au réel objet du métrage.


1- Le cinéaste la signe sous pseudonyme (Michel Gand)
https://www.google.com/search?q=Suce-moi+Vampire [onglet vidéo]

L A