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L'enfer Dans La PeauUn film deJosé BénazérafavecAlain Tissier |
577 Lectures Depuis Le vendredi 11 Octobre 2019 |
Une bande de truands kidnappe et séquestre la fille d’un riche industriel dans une maison isolée. Très vite le désir submerge la bande et les truands s’entretuent. En 1962, José Bénazéraf après avoir travaillé avec le producteur Georges de Beauregard, producteur de Claude Chabrol, Paul Gégauff, Jacques Demy, Jean-Luc Godard, Philippe de Broca, Yves Allégret, etc, passe à la réalisation avec « Le Concerto de la peur ou La Drogue du vice » où il est déjà question d’une femme captive, tissant progressivement des liens sentimentaux avec l’un de ses ravisseurs. Fortement influencé par la Nouvelle Vague, il propose ici un métrage quasi sans dialogues où la musique signée du jazzman Chet Baker occupe l’intégralité de la bande-son. Sur un rythme extrêmement lent, réduit au minimum de protagonistes, ce métrage constitue un défi à la censure tant il est chargé de perversions et tant il aligne les scènes de nus aux relents pour le moins troubles. Entre transgression, subversion et film expérimental, cet « Enfer dans la peau » constitue un étrange objet cinématographique comme le sont les métrages signés J. Rollin ou Jean-Pierre Bastid. Il existerait une version US de ce susdit enfer dont le montage différerait légèrement et titrée « Sexus » Au fil des ans, le réalisateur glissera vers le cinéma de genre jusqu'au moment où il réalisera des films délibérément pornographiques, comme « Je te suce, tu me suces, il nous... » (1979), ou appartenant à la nazisploitation, comme « Freudenhaus ou Bordel SS » (1977).
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