Alors qu’il espérait de l’avancement, Larry Crowne est licencié de l’emploi qu’il occupait depuis toujours. Sans ressource, ses perspectives de venir à bout de son crédit immobilier s’évaporent. Mais Larry Crowne n’est pas homme à se laisser emporter par le désespoir. Il achète un scooter à son voisin, heureux gagnant de la roue de la Fortune, et s’inscrit à l’université… puisqu’il n’est jamais trop tard.

Mais que chacun se rassure, ce film évite avec une immense ingéniosité de sombrer corps et âme dans le drame social. Tout comme il esquive l’épineuse question de l’enseignement et des recyclages professionnels tardifs. D’ailleurs, au terme de la projection, nous ne saurons toujours pas en quoi consiste l’enseignement de Mme Tainot, professeur d’expression orale…

Mais qu’importe ! L’eau tiède a été inventée depuis la nuit des temps et ce film n’était pas chargé de la réinventer. Il n’en avait certainement pas la prétention, ni d’un point de vue scénaristique, ni d’un point de vue filmique. Tout au plus souhaitait-il rappeler à chacun comme il est doux et agréable de plonger sa main dans l’eau tiède, comme il est soyeux et délicieux de voir sous nos yeux évoluer deux grands acteurs dans une comédie romantique et ingénue.
Certes, le dénouement aurait mérité plus d’attention, d’inventivité et d’humour. Mais l’overdose de petites gaîtés nous guettait !

L A