Della Meyers vit dans un quartier sécurisé avec ses enfants et son mari, un individu détestable qui ne rechigne pas à la violence.
Le soir de Noël, elle se rend dans une galerie marchande pour acheter du papier d’emballage. Mais le parking est comble… elle aperçoit une voiture qui occupe deux places. Très en colère, elle glisse un message sous l’essuie-glace du mal appris…
Mais lorsqu’elle ressort avec ses achats, quatre jeunes l’attendent. Ils n’ont pas apprécié son billet… Et brusquement tout bascule. L’un des jeunes abat d’une balle en plein front le vigile qui tentait de les raisonner.
Témoin du meurtre Della Meyers n’a d’autre issue que la fuite…

Après une course poursuite en voiture, sous une pluie battante, le métrage s’installe définitivement dans la noirceur de la nuit pendant que Della Meyers grimpe la pente ardue d’une forêt hostile et que la torche électrique de ses poursuiveurs déchire l’obscurité, tentant d’épingler sa fragile silhouette de mère de famille.
Le regardeur, habitué aux excentricités du cinéma made in USA, ne peut malgré tout que se demander pourquoi Della, en abandonnant sa voiture accidentée, a pris soin d’emporter avec elle une boite à outils rouge.
Doit-il y déceler une quelconque intertextualité ?
Lorsque Della Meyers plante profondément la clé en croix pour boulons de roue dans le nez de l'un de ses agresseurs ou lorsqu’elle transperce avec un tournevis le crâne d’un autre de ses attaquants, la référence à « The Toolbox Murders » s’impose comme une évidence.

Certes, ce film souffre d'une multitude d'invraisemblances, d’un casting réduit au minimum, d’un scénario sans originalité et finalement d’une absence de suspense, mais malgré ses diverses faibles, il offre au spectateur une agréable occasion de se goinfrer de pop corn… mais attention, quelques-unes risquent de rester coincées dans son gosier au moment du dénouement...

L A