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Hors De ContrôleUn film deMartin CampbellavecMel Gibson |
1204 Lectures Depuis Le mardi 31 Janvier 2012 ![]() |
Adepte de la philosophie du complot, « Hors de contrôle » nous présente les agissements assassins d’une poignée de politiciens en affaire avec l’industrie militaire de l’atome. Emma, la fille de Thomas Craven, policier à Boston, est assassinée alors qu’en compagnie de son père elle se rendait chez un médecin. Chacun croit que la balle du tueur était destinée à Thomas Craven. Mais en rangeant les affaires de sa fille, Thomas découvre un revolver dans sa table de chevet. Les questions qui vont découler de cette découverte conduiront Thomas Craven jusqu’au cœur des secrets d’État et de son corollaire la raison d’État. Ingénieure en physique nucléaire, Emma travaillait comme stagiaire dans un important groupe industriel et c’est au cours de ses travaux qu’elle avait découvert que le consortium se livrait à des activités illégales. Les alertes, qu’elle avait adressées à un sénateur, étant demeurées sans effet, elle s’était tournée vers un groupe d’activistes écologiques. Ceux-ci avaient décidé d’agir immédiatement et de s’introduire dans le complexe. Malheureusement, les services de sécurité avaient découvert l’intrusion et n’avaient pas hésité à irradier les tunnels, causant la mort des membres de ce groupe. Quant à Emma ils l’ont irradié par empoisonnement avant de l’exécuter au fusil à pompe. Voilà ce que découvre Thomas Craven, au terme de son enquête où se croisent mensonges, faux-semblants, personnages troubles et traites. Pour son retour sur les écrans après une longue absence, Mel Gibson interprète un père perclus de douleur et d’un besoin irrépressible de vengeance. Intériorisant ses émotions, il affiche alternativement un visage marmoréen ou des traits déformés par une haine meurtrière et prouve, si besoin, qu’il est toujours le grand Mel Gibson, capable de donner chair à des personnages complexes. Cadencé par des scènes aussi violentes, qu’inattendues et éphémères, ce film qui, répétons-le, assoit sa vraisemblance sur la théorie du complot, ne sombre pas dans un happy end moral et attendu. Certes les méchants sont tués, mais le complot n’en est pas, pour autant, déjoué. Il semble même que la mort des protagonistes visible de celui-ci soit un élément central de sa pérennité.
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