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Hook Ou La Revanche Du Capitaine CrochetUn film deSteven SpielbergavecRobin Williams |
6028 Lectures Depuis Le mardi 1 Aout 2012 ![]() |
Peter Pan est un personnage de fiction qui apparait pour la première fois en 1902 dans « Le Petit Oiseau Blanc » de J. M. Barrie et qui hantera longtemps les écrits de cet auteur, puisqu’il reprend le personnage en 1904 avec « Peter Pan » puis en 1906 avec « Peter Pan in Kensington Gardens » et 1911 avec « Peter and Wendy ». Les aventures de ce « garçon qui ne voulait pas grandir » ont donné lieu à de multiples adaptations tant au théâtre que comme comédie musicale. Le cinéma n’a pas manqué, lui aussi, de s’intéresser à ce personnage : • En 1925, Walter Lantz réalise « Peter Pan Handled » (court métrage). • En 1953, Disney produit « Peter Pan » (film d'animation). • En 1989, Peter Pan s’installe au japon avec la série « Peter Pan no Bouken » (film d'animation). • En 1990, s’est le tour des USA de voir Peter Pan en série TV avec « Peter Pan et les pirates ». • En 2003, P.J. Hogan réalise le film, « Peter Pan ». Peter Pan a connu aussi de nombreuses suites, tant littéraires que filmiques : • En 2002, Disney sort « Return to Neverland », suite de son précédent film de 1953. • « Hook ou la Revanche du Capitaine Crochet » s’inscrit dans le cadre de ces suites. Peter Pan a enfin grandi, il s’appelle maintenant Peter Banning et est devenu avocat d'affaires. Il a par ailleurs épousé Moira, la petite-fille de Wendy, avec qui il a eu deux enfants… Tout allait bien pour Peter Banning, mais voilà qu’une nuit le capitaine Crochet kidnappe ses enfants. La fée Clochette intervient aussitôt et révèle à Peter Banning qu’ils sont séquestrés au Pays imaginaire. Seulement voilà, Peter Banning a tout oublié de son enfance : qu’il était Peter Pan ; qu’il savait voler ; que le Pays imaginaire existe… Pour réaliser cette sorte d’étude à l’envers du « puer aeternus » ou « SPP », Spielberg s’est entouré d’un casting prestigieux : Julia Roberts, Robin Williams, Dustin Hoffman, Bob Hoskins Il a aussi dressé des décors pharaoniques qui plongent le spectateur dans un univers aussi fantastique que féérique. Malheureusement, le résultat de cette débauche souffre d’au moins quatre défauts rédhibitoires • Robbin Williams se laisse aller à son naturel, style hystérique. • Les enfants hurlent et gesticulent sans cesse, tant et si bien que l’on se croirait immergé dans une cour de récréation de collège. • Le scénario manque de robustesse, ce qui transforme ce film en un tunnel temporel interminable.
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