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Frantic

Un film de

Roman Polanski

avec

Harrison Ford
Betty Buckley
Emmanuelle Seigner


- 1988 -
6064
Lectures
Depuis
Le samedi 25 Mars 2012


 


Lorsque Roman Polanski fait de l’Hitchcock, le résultat égale le maître.

Un chirurgien américain, le docteur Walker, et sa femme se rendent à Paris pour assister à un colloque médical. Mais quelque temps après leur arrivée à l’hôtel, la femme du chirurgien disparait. Très vite Walker réalise qu’elle a été kidnappée.

Tel Roger Thornhill dans « La Mort Aux Trousses », le Dr Richard Walker, un américain tellement ordinaire qu’il ne vote même plus, se retrouve confronté à des événements auxquels il ne comprend rien et qui le dépassent complètement. « Qui a enlevé sa femme ? », ne constitue pas la première des questions à laquelle il doit répondre. Avant il doit comprendre pourquoi. Or comprendre relève de l’impossible lorsque l’on évolue dans une ville inconnue et que l’on ne parle pas la langue.
Dans un premier temps, le docteur Walker fait ce que n’importe qui ferait dans ces conditions : il interroge le personnel de l’hôtel puis les commerçants aux alentours, ce n’est que bien plus tard qu’il s’aventurera dans la ville inconnue, lorsqu’il réalisera que ni la police française, ni l’ambassade américaine ne prennent au sérieux son histoire. ; que la seule chose dont ils sont capables est de découper la tête de sa femme au centre d’une photo de famille –comme pour souligner l’absence.
Une trentaine de minutes après le début du film consacrait à ces démarches inutiles au cours desquelles Walker n’aura retrouvé, sur les indications d’un ivrogne, que la gourmette de son épouse, une idée lui traverse l’esprit : à l’aéroport sa femme s’est trompée de bagage ; la raison du rapt doit être contenue dans cette valise.
Fort de ce début de compréhension Walter s’immerge dans la géométrie du Paris nocturne. A la boite de nuit interlope succèdent les passages déserts, les rues endormies, les escaliers en colimaçon, les appartements où git un cadavre et les paliers où des inconnus baisent.
Fin de la première partie. Fin de la quête solitaire. Place au duo Richard Walker-Michelle, sorte de néo-post punk au sex appeal torride (1), débrouillarde et trafiquante. Richard Walker n’est plus seul, mais il n’en est pas moins le jouet des événements et la topologie du Paris by Night cède le pas au béton, au parking et aux coursives de l’aéroport.
Et lorsque le jour se lève, Richard Walker n’a toujours pas retrouvé sa femme, mais il a répondu à la question : « Pourquoi a-t-elle été kidnappée ? ». Il peut donc tenter de répondre à : « Par qui a-t-elle été kidnappée ? ».
Certes, il ignore tout du MacGuffin après lequel tout le monde court, tout comme il ignore l’aspect du faucon maltais où il est dissimulé, mais il est prêt à tendre la main à Michelle pour qu’elle ne tombe pas du haut d’un toit parisien, tel Roger Thornhill saisissant Eve Kendall alors qu’elle glisse le long de la paroi du Mont Rushmore


1- Notons que si Richard Walker n’est pas insensible aux charmes de Michelle, il n’y succombera jamais. Ce qui était la moindre des choses si l’on ne voulait pas transformer le scénario en bouillie pour chats : car comment justifier qu’un homme se décarcasse pour retrouver son épouse alors qu’il se vautre dans la couche d’une belle jeunette ?
Par contre, le final est plus discutable : était-il vraiment nécessaire, afin d’établir l’impossibilité de toute relation entre Richard et Michelle, de la tuer ?



L A

  Frantic
 
 
 
 


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