Nice. Le corps du commissaire Bertrand est retrouvé, une balle dans la tête. Ce policier notoirement ripou a été assassiné dans une chambre d'hôtel, alors qu'il s'y trouvait en compagnie d'une prostituée. Tout laisse à penser que les exécuteurs sont Rey et Massard deux flics corrompus qui travaillent pour Achille Volfoni, dit « le Corse », « Corse » en guerre avec Théodore Musard, dit « l'Auvergnat ».
Le commissaire divisionnaire Stanislas Borowitz est dépêché sur place, en accord avec le commissaire niçois Grimaud, afin de remettre de l’ordre. Et afin de mener au mieux sa mission, il se fait passer pour Antonio Cerruti, le frère de la prostituée…

Avec ce métrage, adaptation très libre « L'Inspecteur de la mer », roman signé Michel Grisolia, Jean-Paul Belmondo dépasse pour la première fois de sa carrière le million d'entrées sur Paris. Ce succès incontestable convaincra Georges Lautner à reconduire l’expérience avec la même équipe et les mêmes recettes l’année suivante.
Bondit, rire, hâbler… une pointe d’érotisme et quelques cascades (1)…
Les uns jugeront le film, faisant allusions, de-ci de-là, aux « Tontons flingueurs » (2), « chef-d'œuvre absolu de la comédie policière », pendant que d’autres demeureront « perplexes »

1- Ici Belmondo traverse une vallée, accroché à une tyrolienne. Dans le « Guignolo », il survole Venise accroché à un hélicoptère.

2- La fille de Borowitz (Julie Jézéquel) et Edmonde Puget-Rostand (Marie Laforêt) vont voir un film intitulé « Le Terminus des prétentieux », titre prévu initialement pour les « Tontons flingueurs ».
Le nom de Volfoni, dit « le Corse », est le même que celui que portaient Bernard Blier et Jean Lefebvre dans les « Tontons flingueurs »

L A