Angleterre, 1959.
L’unique moyen d'obtenir le divorce : le flagrant délit d'adultère.
Tony Aaron, ancien policier radié des cadres à la suite d’une mésaventure peu glorieuse, a monté une agence minable de détective privé. Avec la complicité de son épouse Hazel, il s’est spécialisé dans la fabrication de flagrants délits d'adultère truqués.
Mais sa dernière affaire vire au drame. Alors qu’il pénètre dans la chambre d’hôtel afin de photographier sa femme et l'un de ses clients, le peintre Stasio, en position délicate, il découvre leurs cadavres.
Qui a tué ? Les soupçons se portent sur la maîtresse de Stasio, l’étrange Angeline. Mais pas uniquement et Tony Aaron, après avoir été soupçonné à son tour, est appréhendé, jugé et condamné à mort…

Flic queutard ; détective privé minable, magouilleur et mal honnête, vivant d’expédients ; individu piégé, au cœur d’un complot qui lui échappe et menace de le broyer ; tel est ce malheureux Tony Aaron.
Machination et femme fatale ; sexe, volupté, dollars et sang. Tel est le décor où évolue Tony Aaron.
Scénario classique de l’homme seul qui combat le monde hostile où il est immergé ? Les apparences sont contre lui et le spectateur sait par avance qu’il ne s’agit que de faux semblant…
Au final, « Faute de preuves », polar de facture classique se révèle tout autre que ce qu’il semblait être.

L A