La matinée avait mal commencé : il avait écrasé un chat. Et les événements qui suivirent cet incident ne furent pas de nature à adoucir la journée.
Alors qu’il prélevait des sons sur les bords de la Loire, ce furent des halètements qu’il entendit puis ce fut le corps sans vie d’une femme qu’il découvrit.
À partir de cet instant, les réalisateurs quittent la nature pluvieuse des bords de Loire pour nous enfermer dans une cave à la localisation incertaine, à la lumière économe, mais au noir profond et prégnant. Et c’est tant mieux puisque leur intention semble être de sculpter ces ténèbres comme d’autres peignent les noirs. Les gros plans sur des visages hagards ou menaçants surgissent de l’obscurité que des analepses lumineuses déchirent par intermittence.
Il n’aurait pas dû écraser ce chat, il n’aurait pas dû vivre sous une yourte, il n’aurait pas dû affirmer que c’était son fils… Il n’aurait pas dû être un marginal, mais surtout il n’aurait pas dû tomber amoureux.


En une quinzaine de minutes

Dominique Izacard et Alain Raffin avec Dominqie Izacard, Sébastien Landry, Valérie Mornet, William Flaherty, Anne Colin et Jules Conrozier

nous narrent une intrigue de facture classique, mais à l’emballage hardi, ce qui est le plus important.
Alors, n’hésitez pas à visionner ce court sur
http://www.youtube.com/watch?v=E2JGv4trUs0

L A