Quand Wallace rencontre Chantry, Chantry rencontre Wallace. Et un coup de foudre latent les frappe. Mais un obstacle subsiste : Chantry est en couple ! Alors, ils n’ont d’autre solution que de se fréquenter au nom de leur amitié… et plus si affinité.
Il est de certains films comme des petits bonbons mentholés qui fondent sous la langue, lentement, délicatement, mais envahissent de leur saveur le palais. « Et (beaucoup) plus si affinité » déroule, avec une bonne humeur teintée de tendresse, écheveau des scènes insignifiantes de la vie quotidienne, faites de rencontres au café, d’essayage de robes, de pique-nique en bord de mer, d’interminables discutions que prolonge des coups de fil nocturnes. De ces moments que chacun veut prolonger, peut-être parce qu’ils donnent un sens à la vie en plongeant l’esprit dans le cocon du bonheur.
Dévoiler le dénouement de ce métrage ne lui ôtera le mystère sur lequel il bâtit son scénario, un mystère commun à ce genre films, que d’aucuns cernent avec talent alors que d’autres se fracassent, parfois dans le ridicule, parce que bâclés.
Copie lointaine de « Quand Harry Rencontre Sally », l’un des chefs-d'œuvre du genre, « Et (beaucoup) plus si affinité » se situe à sept sur une échelle de zéro à dix, derrière son indétrônable modèle et quelques fulgurances revigorantes de Julia Robert.
L A
