En Belgique, un agent dormant et son épouse sont exécutés… Susan Plummer, une des responsables de l’agence en charge de superviser l’agent, peu convaincue par les conclusions de l’enquête officielle, se rend sur place… elle est retrouvée sauvagement assassinée dans sa chambre d’hôtel.
L’ancien agent, Robert McCall, que chacun croit mort et qui était un ami proche de Susan, se met en quête des meurtriers.
Doté d’un scénario flou, puisqu’on ne saura jamais les raisons de ses meurtres, d’un scénario aux multiples embardées, ce métrage s’apparente à un one-man-show de Denzel Washington. Perpétuellement présent à l’écran, il éclipse ses camarades de casting et porte sur ses épaules l’intégralité du film. Faux Justicier dans la ville, armé de son mutisme, de son sens de l’observation, de ses poings et de sa rapidité, il se contente de rectifier les dérapages de la vie, les injustices du destin, de contrecarrer la malchance. Un mari violent kidnappe sa fille et s’enfuit en Turquie où il retrouve quelques gangsters patibulaires, Robert McCall explique la vie à l’indélicat époux ; une jeune femme est violée par une bande de fils à papa cocaïnomane, Robert McCall leur enseigne le rudiment des bonnes manières…
Et le métrage, qui alterne de longs moments de calme et des fulgurances de violence extrême, se referme sur une débauche de fureur meurtrière, à la façon de certains westerns, dans une ville déserte, sous les embruns d’une tempête qui a conduit les autorités à ordonner son évacuation
Cette « Equalizer 2 », qui ne se contente pas de reprendre les procédés du précédent opus (1), a eu droit lors de sa sortie à une volée de bois vert de la part de la critique, volée de bois vert sans effet auprès du public puisque celui-ci l’a plébiscité.


1- http://www.rayonpolar.com/Films/Films_afficher.php?genre=titre&nom=equalizer

L A