Jean est un écrivain à succès en panne d’inspiration après son premier roman. Michelle, sa compagne est fleuriste. Tous deux vivent dans un appartement de la butte Montmartre à Paris.
Leur vie change quand leur voisin, qu’ils ne connaissent pas, d'en face leur lègue à sa mort son hôtel particulier.
Mais une condition accompagne le testament : ils doivent continuer à employer Clémence la major d’homme.

La recette est bonne.
Des premiers rôles impeccables ; des seconds rôles aussi parfaits.
L’ambiance est inquiétante, un brin angoissante et légèrement étouffante.
Un zeste de « Fenêtre sur cour » mariné dans une sauce « Body Double ».
Une grosse pincée de « Rebecca » avec la gouvernante acariâtre et psycho rigide, mais aux pensées troubles et au comportement ambigu, quand il n’est pas explicite
Et un escalier central dont les circonvolutions enserrent les protagonistes que les ombres de la rampe semblent retenir dans leur toile.
Et la folie explose, avivée par une jalousie qu’alimente une main d'outre-tombe. Et c’est peut-être là que se niche la faiblesse du métrage : le recours à la manigance d’un mort en guise d’explication.

L A