Une entreprise, guidé par le profit, a installé clandestinement une base sous-marine au-dessous de la thermocline (1) afin d’extraire les terres rares dont regorgent ces grands fonds marins.
Mais voilà qu’une expédition scientifique, conduite par Jonas Taylor, découvre, au grand dam des commanditaires, la susdite base. Que faire, sinon anéantir les membres de cette expédition. Et ces rapaces de déclencher quelques explosions. Mais voilà que la thermocline est fissurée et voilà qu’un mégalodon remonte à la surface avec une faim de loup…

En 2018 sortait sur les écrans blancs le premier opus de ces « eaux troubles » et Jason Statham, alias Jonas Taylor déclarait :
« Je pense que c'est comme tout de nos jours – si ça rapporte de l'argent, il y a évidemment un appétit pour gagner plus d'argent. Et si ça ne marche pas bien, ils vont bientôt le balayer sous le tapis. Mais c'est ainsi que fonctionne Hollywood. »
D’évidence l’objectif a été atteint puisque en 2023 sort le second opus de ces « eaux troubles » devenues très troubles par le simple fait que le poisson carnivore a doublé de taille, car pour le reste rien de nouveau sous le soleil.
Rien de nouveau ? Pas vraiment puisque le scénario vire ouvertement à l’anticapitaliste et illustre parfaitement cette sentence : « Le capital épuise deux choses, le travailleur et la nature », Karl Marx.
Mais une question jaillit immédiatement : est-ce volontairement que les scénaristes ont insufflé cette orientation au métrage ? Et si la réponse à cette question était contenue dans l’essence même du capitalisme ?
S’ils y décelaient la moindre possibilité de bénéfice, les capitalistes vendraient à crédit la corde pour les pendre, mais viendraient tous les mois encaisser leurs créances à coups de gourdin

1- Une eau mystérieuse qui sépare les fonds marins des très-très grands fonds marins peuplés d’une faune préhistorique

2- Un poisson plus que géant et très-très agressif.

L A