Lors d’une la réception à l’ambassade des Etats-Unis à Dubaï, Ray Koval remarque une très belle femme. La rencontre se conclut par une nuit d’amour. Mais le lendemain matin, une mauvaise surprise attend Ray. La femme a disparu en emportant les documents importants qu’il possédait.
Cinq ans plus tard, nous retrouvons nos deux personnages à New York. Elle est un ex-agent de la CIA, il est un ex-agent du MI6, et ils travaillent chacun pour des firmes concurrentes de l’industrie cosmétique …
De l’espionnage à l’espionnage industriel nos deux héros ne se sont pas vraiment reconvertis… les enjeux n’en sont pas moins importants et les méthodes ne se différencient guère.
Aussi ne sommes-nous pas surpris d’apprenons aussitôt qu’elle est en fait un agent infiltré qui travaille pour la même compagnie que lui… et nous nous imaginons qu’il lui voue une haine farouche et qu’il risque de mettre en danger sa couverture
Mais le film est un puzzle donc les images et le temps se mélangent avant de s’ordonner… jusqu’au dénouement final. Et très vite nous comprenons que tout n’est qu’apparences trompeuses, manipulation et duplicité. Qu’il vaut mieux se laisser aller au plaisir des images et de l’intrigue que de tenter de deviner par avance le dessous des cartes.
"Duplicity" est un film léger et captivant dont la vraisemblance du scénario doit beaucoup aux acteurs, à Julia Roberts et à Clive Owen.

L A