Béatrice et quelques amies sont invitées à une soirée, organisée par une couturière.
Pierre, le fiancé de Béatrice, qui préférerait qu’elle refuse l’invitation, est intrigué par la présence d’une voiture dans la ruelle où se dresse l’immeuble de Béatrice… les deux hommes à bord du mystérieux véhicule jugent gênante la présence de Pierre. Ils l’agressent et le laissent inconscient dans une ruelle.
En fait de soirée mondaine, les filles tombent dans un piège tendu par des proxos qui espèrent les revendre.
Mais Pierre n’a pas dit son dernier mot et n’écoutant que l’amour, il vole au secours de sa douce.

Cette adaptation d’un roman de Gilles-Maurice Dumoulin (1) bénéficie d’une excellente photographie qui exploite adroitement les contrastes et contribue à napper le métrage d’un climat en adéquation avec le sujet pendant que des plans audacieux rendent palpables les rapports de force entre les protagonistes. Porté par une musique signée Art Blakey's Jazz Messengers (2) le jeu des acteurs se révèle surprenant de modernité, même s’il n’échappe pas à quelques tics typiquement hexagonaux.
Philippe Clay (3) éclipse de sa présence ambiguë l’ensemble du casting, à tel point que Robert Hossein (4), que tout désignait comme la vedette du film, semble fade et peu convaincant à ces côtés.
Ce film sorti sur les écrans en 1959, « Des femmes disparaissent » surprendra plus d’un spectateur, tant il suinte la violence et l’érotisme cru que teinte le sadisme, tant sa qualité surpasse bien des productions actuelles.



1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles-Maurice_Dumoulin

2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Art_Blakey
Cette bande musicale a été composée de façon originale. Après avoir visionné le film, The Jazz Messengers a improvisé en visionnant les séquences que leur présentait Edouard MOLINARO. Ce même procédé a été utilisé pour « Un témoin dans la ville »

3- https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Clay

4- https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Hossein

L A