Après une mise en abyme où l’affriolant vire au glaçant pour le sexe masculin, le métrage débute gentiment. Deux couples d’amis partent en week-end dans un coin reculé du pays. Chemin faisant, à travers bois, les filles râlent et les garçons papotent de l’usage de leur appendice. Et quand vient l’heure de la veillée autour du feu de bois, la fille de l’un révèle que la fille de l’autre a connu le loup avec le sien… et la soirée se conclut sur une embrouille
Mais à la montre s’affichent déjà quarante minutes. Il est plus que temps qu’interviennent les deux rejetons de sexe féminin du propriétaire des lieux. Et ces deux petites pestes, que l’ennui pousse aux jeux extrêmes, faits de clous, de scarificateur et autres scies sauteuses, vont distraire leur monotonie au mieux…
La critique spécialisée souligne que non seulement le scénario refuse de s’engager trop avant dans le pur délire, mais que le montage est nul, tout comme le sont les acteurs qui surjouent. Autant dire qu’il n’y aurait rien à sauver de ce métrage et qu’il ne faudrait rien emporter sur l’île déserte…
Mais dans son incommensurable mansuétude, cette même critique s’émeut des plans sexy qui parsèment le film et s’attarde plus particulièrement sur celui où Sara Jean Underwood, ligotée à terre, se trémousse devant la caméra.
Alors, si le cœur vous en dit… mais évitez, ce soir-là, les spaghettis bolognais et gare aux mises en abîme vertigineuses !
L A
