Max Pécas n’a pas réalisé que des comédies érotiques soft ou comme il se disait au temps jadis des films de charme parmi lesquels le regardeur aura retenu « Claude et Greta », « Je suis une nymphomane », « Je suis frigide... pourquoi ? ». Il n’a pas non plus immédiatement cédé aux injonctions des producteurs et distributeurs qui lui ont imposé de réaliser deux versions de certains de ses films, une version soft et une hard, comme ce fut le cas avec « Félicia » ou « Luxure ». Max Pécas a aussi commis quelques comédies policières. « De quoi tu te mêles, Daniela ! » est l’une de celles-ci. Et même si le spectateur, à l’énoncé de ce titre, pense aussitôt au tube des « Chaussettes noires », il n’en reste pas moins qu’il ne s’agissait à l’origine que de la chanson du générique de ce métrage.
Daniela, mannequin international est appelée en urgence à Rome pour remplacer une collègue mystérieusement assassinée. Elle ne tarde pas à se rendre compte que la maison de mode dirigée par le comte Castellani avec laquelle elle est en contrat, est en fait une couverture dissimulant des activités de contrebande et d'espionnage. Lorsque Esmerelda, la maîtresse de Castellani est assassinée en marge d'une réception mondaine, Daniela se trouve mêlée bien malgré elle à une guerre entre agents secrets dans laquelle elle a du mal à démêler les intentions des uns et des autres. (Wikipédia).
Disons-le sans détour et sans attendre, malgré ces airs de thriller palpitant le scénario de ce métrage renferme peu de mystère et se résume à une sorte de pantalonnade où les portes claquent. Par contre, il permet au regardeur de découvrir, ou de redécouvrir, la charmante Elke Sommer, née Elke Schletz, actrice, animatrice, chanteuse et peintre allemande, qui ne tarda pas à devenir, lors de sa venue à Hollywood, un sex-symbol et par conséquent une des pin-up les plus populaires du célèbre magazine Playboy.
ce métrage connut une exploitation aux USA, mais au prix du renoncement de quelques scènes, de l’intégralité des quelques scènes de nudités...
L A
