|
![]()
|
||||
Danger ImmédiatUn film dePhillip NoyceavecHarrison Ford |
4504 Lectures Depuis Le mardi 27 Juin 2012 ![]() |
Voici donc la troisième adaptation à l’écran des écrits de Tom Clancy et la seconde avec Harrison Ford dans le rôle de Jack Ryan. Un ami du président des États-Unis est sauvagement assassiné par les hommes de l’un des cartels de la drogue de Colombie… mais il est vrai que ce personnage blanchissait l’argent de ce cartel. Quoi qu'il en soit, le Président qui ne l’entend pas de cette oreille charge ces proches conseillés de déclencher une guerre privée avec les trafiquants de drogue. Un commando est expédié en Colombie… Malheureusement, quelque temps plus tard, celui-ci est abandonné par l’administration. Jack Ryan, devenu Directeur Adjoint au Renseignement, part récupérer les survivants de ce commando et dénonce les agissements des uns et des autres. Car telle est la tâche de ceux à qui incombe la mission de dire la morale. Après le très manichéen « Jeux de guerre », Phillip Noyce réalise un film où la nuance semble de mise : les gentils ne sont pas gentils et les méchants, s’ils sont méchants, ne se différencient pas vraiment des gentils. En fait, le monde n’est pas scindé en deux, il n’est ni noir, ni blanc, mais intégralement gris. Le président des USA n’est qu’un fieffé coquin et ses conseillers d’obscures crapules ; les trafiquants sont aussi de bons pères de famille et leurs porte-flingues des traitres en puissance. D'ailleurs, les uns rencontreront les autres… Pour autant Phillip Noyce ne se départit pas d’une certaine vision du monde fondée sur l’affrontement entre le bien et le mal. Certes le mal a gangréné l’ensemble des institutions, mais il suffit de peu pour l’en déloger : il suffit d’un Jack Ryan, bon américain puisque bon père de famille honnête. Et face à lui, face à ce bon américain, puisque mari fidèle, se dresse la mauvaise américaine, puisqu’assoiffée de sexe et de stupre. Mais que chacun se rassure, elle connaitra la mort qu’elle mérite : la mort sournoise et traitresse… en petit déshabillé, au bord de l’orgasme antipatriotique. Chacun jugera de la morale que véhicule ce film sentant bon les décors de studio aux moments crépitant...
|
![]() |
|