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Daisy DiamondUn film deSimon StahoavecNoomi Rapace |
10794 Lectures Depuis Le vendredi 1 Septembre 2012 |
Anna quitte la Suède et gagne Copenhague dans l’espoir de devenir actrice. Malheureusement, elle devient mère mono-parentale d’une fillette nommée Daisy qui a la mauvaise habitude de pleurer et de hurler dès qu’elle passe une audition, tente de lire un script ou cherche à trouver le sommeil. Autant dire que la vie de Anna vire très vite au cauchemar et ceci d’autant plus qu’elle n’est retenue pour aucun des rôles qu’elle convoite. Alors que faire lorsque la vie se montre aussi ingrate ? Emprunter des raccourcis qui se révèlent comme autant d’impasses menant finalement à l’irréparable. Anna rêvait de devenir actrice, elle sombre dans la pornographie et la prostitution (1), des déchéances dont elle rend responsable Daisy Ce film, très dur à regarder, où Noomi Rapace, omniprésente à l’écran (2), réinvestit lors des scènes d’audition son propre vécu, convaincra le plus blasé des spectateurs non seulement de l’immense talent de l’actrice, mais aussi de son investissement total au service du personnage qu’elle interprète. Loin du minimum auquel nous ont habitué certaines stars hollywoodiennes, Noomi Rapace ne recule devant aucune des exigences que lui impose son rôle (3). Malheureusement, ce film signé Simon Staho(4), que chacun se doit d’avoir vu, ne semble être disponible qu’en version originale. Mais gageons que sous l’effet du renom mondial de Noomi Rapace, il ne tarde pas à être édité en France. 1- Il semblerait que seules les scènes soft-hard soient disponibles sur le web, si l’on excepte le trailer officiel. Certains sites en ont dénombré 11 2- En fait, rares sont les scènes où elle n’est pas à l’écran que ce soit en très gros plan ou en poupée Barbie 3- Elle obtient en 2008 la Bodil de la Meilleuractrice pour ce rôle Les Bodil sont les premières et plus anciennes récompenses cinématographiques danoises, décernées chaque année depuis avril 1948 lors des rencontres des professionnels du cinéma 4- Il s’agirait du cinquième film de ce réalisateur danois que la critique dit très influencé par Ingmar Bergman et qui rendrait ici hommage au film Persona (1966)
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