Michelle, l’épouse d’un influent avocat d’affaires, s’adresse à son ancien amant Corso, qui a quitté la police pour devenir détective privé, afin qu’il surveille son fils.
Un soir, alors que le jeune homme quitte une boite de nuit, sa voiture est violemment percutée par un 4x4. Et le jeune homme trouve la mort dans ce que les autorités qualifient d’accident.
Mais Corso, qui a assisté à la collision, n’est pas de cet avis… alors, il va secouer quelques individus louches, mais aussi être très mal mené, avant que n’éclate une vérité aussitôt étouffée

« Cha cha cha » signe le retour du détective hard-boiled qui zonait dans les rues des métropoles étatsuniennes à ceci près que l’action se déroule à Rome et que depuis « Main basse sur la ville » (1) chacun sait qu’en Italie gangstérisme et politique font bon ménager, du moins au cinéma. Et c’est à une plongée dans les bas fonds obscurs où confluent tous les intérêts que le spectateur est convié. Sous une nuit métallique, dans les bars et les motels, Corso tente de découvrir quel secret détenait le fils de Michele avant de passer à autre chose : au Cha cha cha.
Marco Risi, ne réussit pas seulement son métrage sur un plan formel, il parvient au travers de son détective désenchanté et cabossé, tel son chien à trois pattes, à lui insuffler l’essence mystérieuse des grands polars US des années 50.


1- Film de Francesco Rosi -1963.

L A