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Cent Mille Dollars Au SoleilUn film deHenri VerneuilavecJean-paul Belmondo |
1427 Lectures Depuis Le mercredi 11 Septembre 2019 |
Castagliano (Gert Fröbe), patron d’une entreprise de transport routier, embauche un nouveau chauffeur, John Steiner (Reginald Kernan), afin qu’il conduise, sur quelque 2 000 km, le nouveau camion qu’il vient d’acquérir. Rocco (Jean-Paul Belmondo), l’un des chauffeurs de l’entreprise, manœuvre de telle sorte qu’il parvient à dérober le susdit camion. Sur la route qui le conduit vers le sud, il embarque une jeune femme nommée Pepa (Andréa Parisy). Fou de rage, Castagliano promet une forte récompense à Marec (Lino Ventura) s’il rattrape Rocco et ramène le camion. Marec, vite rejoint par Steiner, se lance à la poursuite de Rocco… Ce ne sont pas des chevaux, mais des camions qui se poursuivent dans ce décor de crypto-western où les villages mexicains sont des bourgades marocaines. Autour d’un scénario aussi fin qu’un haricot vert wifi, Henri Verneuil invite le regardeur à un road movie de 120 minutes au travers d’un Sahara encore sous le joug des puissances coloniales. Filmé avec talent et exploitant au mieux les plongées et contre-plongées, les plans larges ou serrés le cinéaste peut compter sur le casting pour sublimer son métrage et en particulier sur le duo Belmondo (fringant) Ventura (grognon) ainsi que sur le cocasse Blier dont les apparitions sont synonymes de bons mots. « Cent mille dollars au soleil » (1) : film d’acteurs, mais aussi de dialoguiste, ici ineffable Michel Audiard, à qui le métrage doit beaucoup tant il est vrai que ce n’est pas la complexité du scénario qui en fait l’intérêt (2). « Cent mille dollars au soleil » : histoire d’hommes ? Certes, mais à mettre en perspective avec le dénouement ! 1- Le film fit partie de la sélection officielle au Festival de Cannes 1964 pour la Palme d'Or, ce qui provoqua un tollé général 2- Adaptation du roman de Claude Veillot « Nous n'irons pas en Nigeria »
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