|
|
||||
Braquage à L ItalienneUn film deF. Gary GrayavecCharlie Croker |
1099 Lectures Depuis Le lundi 30 Janvier 2012 |
Le braquage se déroule merveilleusement bien ! Et l’équipe de John Bridger quitte Venise avec une tonne d’or dans le coffre du Van. Chacun peut se projeter dans un avenir peuplé de champagne et de nylon. Malheureusement, la bande recèle en son sein un cupide peu partageux. Celui-ci abat John Bridger d’une balle dans le cœur avant de mitrailler le fourgon qui dans sa fuite a plongé dans un lac gelé. Fin du préambule ingénieux, explosif et musclé Quelques mois plus tard, Charlie Croker localise le traitre Frezelli en Californie. Il réunit l’intégralité des survivants au hold-up vénitien et se tourne vers Stella, la fille de Bridger, experte en coffres-forts. Début de la première partie. Stella usurpe l’identité d’une employée au câble et s’introduit dans la villa de Frezelli. Mais le soir où l’équipe envisage de braquage la villa de Frezelli afin de venger la mort de John Bridger, celui-ci reconnait en Stella la fille de John Bridger. Fin de la première partie calme, ingénieuse et sournoise. Se sachant menacé, Frezelli décide de se réfugier au Mexique avec son or… L’équipe de Charlie Croker doit improviser un nouveau plan. Début de la dernière partie ingénieux, explosif et musclé F. Gary Gray alterne avec adresse des moments calmes où l’équipe des braqueurs prépare méticuleusement son opération, instants qui évoquent la série TV « Mission impossible » de par la technologie déployée ainsi que par l’aspect « Ensemble show » du film, à des moments d’action pure où les explosions le disputent aux poursuites. Le résultat est un film agréable que peuple un suspense bien maitrisé et parfaitement construit dont ne sont pas absents les rebondissements et l’humour. Seul le charme féminin ne préoccupe guère le réalisateur, mais ainsi va le cinéma made in USA, les crises de pudibonderie le paralysent assez régulièrement. Faut-il y voir une manifestation de l’état de l’Union ?
|
|