Il ne suffit pas d’images animées pour faire un film, il convient aussi de les organiser autour d’un propos, d’une ambiance, de dialogues, d’un jeu d’acteurs et de mille autres choses encore.
Or avec Blackaria nous sommes face à des images qui baignent dans une ambiance intertextuelle.
Et les hommages succèdent aux hommages.
Du meurtre au rasoir dans l’ascenseur de « Pulsion » à la sucette de Leandro ; d’un split screen à la manière Brian de Palma aux spots rouge ou vert style Mario Bava ; de mises à mort à la graphie Argento à des baisers Just Jaeckin ; de visons Laura Mars au dénouement explicatif Agatha Christie… Il ne manque rien à ce métrage-choc.

Rien si ce n’est un scénario non filandreux et non-prétexte à ces images, si ce n’est des dialogues autres que de pâles imitations des propos qu’échangent, entre deux coïts buccaux-anaux, les acteurs masculins de cinéma pornographique.


Mais tout ceci a peu d’importance puisque ce métrage a connu un grand succès auprès du public qu’il ciblait…

L A