Baby, jeune orphelin, a le don de la conduite automobile… il dirige son bolide au rythme de sa playlist, faisant preuve d’un talent et une adresse à nul autre pareil. Mais il est en dette avec un chef de gang de braqueurs à Atlanta et est contraint de lui servir de chauffeur lors de ses vols à main armée.
Au détour d’un diner, il rencontre l’amour de sa vie… va-t-il changer d’existence et couler des jours heureux ? Le dernier casse, auquel il participe, tourne mal et les coups de feu crépitent… il lui faudra passer la case prison avant de connaitre le bonheur.

Les premiers instants de ce métrage arrachent un éclat de rire au regardeur ébahi par tant de virtuosité au volant. La scène est aussi joyeuse que légère et bonne enfant. Puis avec le temps qui passe, le film s’enfonce dans une noirceur sanguinolente que déserte l’humour. Si Baby demeure à distance de la violence, les individus qui l’entourent font peu cas de la vie et la cambriole vire au massacre. Baby sombre à son tour dans la violence. Ceci fait, le métrage prend son envol vers la romance et se défait des couleurs sombres pour épouser un fond rieur et printanier.
« Baby Driver » : courbe d’une fonction du second degré, une parabole à coefficient positif qui décroit vers le pire avant de remonter vers le meilleur…

L A