Ancienne toxico, qui s’est engagée dans l’armée pour échapper à sa famille, Ava est maintenant une tueuse internationale (43 meurtres) qui travaille pour une organisation secrète.
Mais Ava a la mauvaise habitude de parler avec ses cibles, alors le responsable de l’organisation décide de l’éliminer au cours d’une mission. Malheureusement pour lui, Ava parvient à se sortir du guêpier où il l’a plongé…

On reconnait une légère influence de Nikita et de ses avatars, talentueux pour certains. Autour de ce scénario sans grande originalité le film court dans deux directions radicalement différentes : l’action brute ; la psychologie fine. Comme de bien entendu, ses deux préoccupations se parasitent l’une l’autre et s’il est facile de mettre en images des combats à mains nues ou des mitraillages à tout va, il est moins aisé de rendre compte des doutes et interrogations existentielles, surtout lorsque l’abus de zooms distrait l’attention, surtout lorsque les remords se résolvent à coups de poing. Ainsi, après qu’Ava ait tenté de « séduire » l’ami de sa sœur qui était avant qu’elle ne disparaisse son amant et que celui-ci la repousse elle cautérise sa mésestime de soi en semant la désolation dans une boite de nuit. Certes, il s’agit de régler les dettes du susdit, mais le procédé demeure pour le moins expéditif.
Au final, Ava n’est ni un mauvais métrage ni un bon métrage, c’est juste un métrage qui aurait pu être pire comme meilleur.

L A