Will Montgomery, un voleur de haut vol, vient de purger la peine de huit ans de prison qu’il a écopée à la suite d’un vol qui a viré à la catastrophe, par la faute de l’un de ces complices. Il sort de prison avec la ferme intention de tourner la page et de ne s’occuper que de sa fille. Malheureusement, le complice, qui avait fait capoter le vol, ne l’entend pas de cette oreille et, alors que chacun le croyait mort, il kidnappe Alison, la fille de notre voleur de haut vol qui sort de prison. Il entend ainsi récupérer sa part du vol qui a value à Will Montgomery les huit ans de prison. Seulement voilà, Will Montgomery n’a pas l’argent que lui réclame son ancien complice aujourd’hui unijambiste. Pour autant ce dernier n’en démord pas et il accorde 12 heures à Will pour rassembler l’argent

Chacun l’aura compris, ce film renferme un enchainement de scènes disparates et souvent mille fois vu et revu dans d’autres blockbusters. Explosions, coups de feu, mitraillages, poursuites automobiles, mines patibulaires, hurlements, sueur et souffrance, potiches et biscoteaux, chalumeaux et kilo d’or, jambe en bois (1) et flics stupides, il ne manque aucun des attributs de ce genre sauf, peut-être, un scénario original et un minimum de soin dans les personnages.
Mais qu’importe le flacon, pourvu que nous ne soyons pas obligés d’ingurgiter le contenu sans le soutien ferme et dévoué d’un Christmas pudding.
Car,
« La preuve du pudding c’est qu’on le mange » Karl Marx


1- Il semble, en fait, qu’elle soit en matériau composite...

L A