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Nikita

Un film de

Luc Besson

avec

Anne Parillaud
Tchéky Karyo
Jeanne Moreau


- 1990 -
2752
Lectures
Depuis
Le mardi 28 Fevrier 2012


 


La carrière internationale d’Anne Parillaud débuta par quelques films peu prometteurs, comme « L'Hôtel de la plage », dont l’affiche suffisait à résumer le scénario. Elle effectua une excursion obligée au pays de l’érotisme soft avec « Patricia, un voyage pour l'amour » de Hubert Frank et « Girls » de Just Jaeckin, inoubliable photographe d’« Emmanuelle » (1974), d’« Histoire d'O » (1975), de « Madame Claude » (1977), du « Le Dernier Amant romantique » (1978), de « Collections privées » (1979), de « Lady Chatterley's Lover » (1981) et de « Gwendoline » (1984)
En 1981 et en 1983, Alain Delon lui proposa le personnage de Charlotte dans « Pour la peau d'un flic » et celui de Nathalie dans « Le Battant », deux films qu’il avait écrits et qu’il souhaitait réaliser.
Piégée par ces rôles de faire-valoir transparent de Delon, la situation d’Anne Parillaud au cinéma vacille et sa carrière au grand écran marque une pause. Cinq ans plus tard elle réapparait, certes timidement dans les salles obscures, mais dans des productions plus prestigieuses : « Juillet en septembre » (1988) de Sébastien Japrisot puis « Quelle heure est-il ? » (1989) d’Ettore Scola.
En 1990, la chance sourit enfin à son talent jusque-là sous-exploité : Luc Besson réalise « Nikita », où elle interprète le rôle phare que le réalisateur a spécialement écrit pour elle. Ce rôle lui vaut le César de la meilleure actrice, quelques autres distinctions, et la propulse sur la scène internationale.


Début de la première vie de Nikita.

À la suite d’une attaque de pharmacie par une horde de junkies au look « No Future » impeccable, style Sex Pistols des banlieues, attaque qui se poursuit par l’intervention d’une patrouille de policiers d’une maladresse consternante quant au maniement des armes, Nikita, l’unique survivante perdue à l’acmé d’un bad trip et selon le principe du shoot'em up, abat un policier d’un coup de revolver tiré à bout portant.
Appréhendée puis interrogée par la police, elle laisse éclater une violence où le gore palmaire se conjugue à la perfidie féminine.
Jugée et condamnée, Nikita est déclarée suicidée par les autorités.

Fin de la première vie de Nikita – Début de sa deuxième vie : Naissance d’une tueuse.

Elle se réveille dans une cellule, la numéro 7, au décor d’une blancheur janséniste. Son instructeur, aussi imperturbable qu’un Clint Eastwood officiant dans les services secrets français, ne lui propose pas de choisir entre l’amour et l’honneur, mais entre la vie et la mort : soit elle devient une agente exécutante, soit il la tue. Pour Nikita, la décision s’impose d’elle-même et, durant une vingtaine de minutes, nous suivons elliptiquement l’entrainement de la future tueuse des services spéciaux qui visuellement se traduit par la construction de sa nouvelle apparence entre les murs dénudés d’une sorte de hangar spartiate que l’on devine désert au-delà du champ.

Interlude entre deux vies

Alors qu’elle se rêvait invité au restaurant, Nikita se voit confier sa première mission : abattre un homme qui dine deux tables plus loin. Mais lorsqu’elle tente de fuir par le vasistas des toilettes que lui a indiqué son instructeur, elle découvre que celui-ci est muré. Et commence la deuxième séquence marquante du film : une interminable fusillade dans les cuisines du restaurant, redondante d’une violence à l’esthétique émiettée et à la vraisemblance kafkaïenne, qui se conclue dans un conteneur à ordures, prélude à des galipettes plus sensuelles, made in Stockholm.

Fin de la deuxième vie de Nikita – Début de sa troisième vie : Une tueuse en liberté.

Ayant réussi brillamment son examen de sortie, Nikita est libérée sur parole. En d’autres termes, elle obtient la permission de s’installer hors du centre, sous couverture, mais devra s’acquitter sans ratiociner des missions qui lui seront assignées.
Mais voilà que Nikita entame sa troisième vie en tombant amoureuse d’un caissier de supermarché… Et les strates de films de genre s’empilent pour un plat de lasagne à la structure fractale : une couche de romance ; une couche de thriller. Dans la salle de bain de l’hôtel italien, elle assemble un fusil pendant que dans la chambre son amoureux réceptionne le petit-déjeuner. Une vulgaire porte non verrouillée sépare la romance du thriller.

Interlude entre deux vies

Nitika est chargée de dérober des documents dans le coffre d’une ambassade. Mais il lui faut récupérer la clé de ce coffre qui se trouve dans la poche de l’ambassadeur. L’opération débute suavement, sans à-coups ni violence, jusqu’à ce que l’impondérable s’immisce au cœur de l’action sous les traits d’un nettoyeur…
Et commence la troisième séquence marquante du film : une interminable accumulation de violence involontaire et stupide, à l’allusive esthétique gore.
Du sang, de l’acide et des larmes… une confession.

Fin de la troisième vie de Nikita – Début de sa quatrième vie : Une tueuse disparait.

Mais que les amateurs de tueuse en robe de soirée, qui marie beauté et absurde, se rassurent, le scénario de Nikita, cet amusement pour des yeux désabusés a enfanté deux remakes
• 1991 : « Black Cat » de Stephen Shin avec Jade Leung
• 1993 : « Nom de code : Nina » (The Assassin) de John Badham avec Bridget Fonda
Ainsi qu’à deux séries télévisées
• 1997-2001 : « La Femme Nikita », Série canadienne de Robert Cochran - 95 épisodes de 45 minutes.
• 2010: « Nikita », Série américaine - 55 épisodes de 45 minutes.



L A

  Nikita
 
 
 
 


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