Le condor : une valise qui contiendrait un ordinateur capable de prendre le contrôle du réseau de télécommunications mondiales, une valise qui n’est même pas à l’épreuve des balles.
Chacun pressent la suite : quelques aigrefins se sont emparés de cette valise et entendent la revendre au plus offrant.

Après un pré générique puis un long générique, le spectateur fait un bond de dix ans s’il en croit la légende en bas à droite de l’écran. Un enchainement d’images des toitures pragoises et voila ce même spectateur au cœur de l’est de l’Europe... et d’insert en insert, le métrage empeste le studio étriqué. Mais à quoi bon s’embarrasser de décors naturels quand le scénario sent le renfermé ? Et au fil des échanges de coups de poing façon Hong Kong, le spectacle s’avance vers le dénouement en essayant vainement de surprendre ceux des regardeurs qui n’ont pas éteint leur lecteur DVD.
Mais que venait donc faire Bruce Willis dans cette embarcation au moteur qui crachote ? Sauver le film par sa seule présence ? Qu’il se méfie : à trop mourir à l’écran, il risque de disparaître des salles obscures.

L A