Un extraterrestre absorbe un liquide noir… il bascule et tombe dans la chute d’eau qu’il surplombait… son ADN se dissout dans le cours d’eau.
Ainsi serait apparue la vie sur terre ! C’est du moins ce que semblerait confirmer une peinture préhistorique, découverte en Ecosse par l’équipe archéologique dirigée par Elisabeth Shaw, où est représenté un humanoïde désignant six étoiles.
Quatre ans plus tard, en 2093, le vaisseau Prometheus est affrété et expédié en direction de LV-223. Pendant les deux ans que dure le voyage, l'androïde David dirige le vaisseau alors que dix-sept membres de l'équipage sont en biostase.
Parvenu non loin de LV-223, l’équipage est réveillé. Shaw et son compagnon Charlie Holloway leur révèlent le but de leur expédition : explorer la planète pour y relever les traces laissées par ceux qu’il convient d’appeler les « Ingénieurs ».
Lors de la fouille d’un immense dôme, ils découvrent la tête d’un des « Ingénieurs » et des milliers d’urnes parsemant une gigantesque salle où trône une tête d'humanoïde et que décorent étranges fresques.
Vous l’aurez compris, c’est à partir de cet instant que tout va dérailler !

Envisagé à l’origine comme une préquelle de la série des Aliens, « Prometheus » s’il reprend bon nombre d’éléments architecturaux de celle-ci, s’il nous expédie dans un univers tout aussi claustrophobe et sombre d’où la mort peut surgir à tout moment du moindre recoin, annonce à l’évidence la naissance d’une nouvelle Saga.
Et l’on ne peut qu’espérer la poursuite de ce subtil mélange entre science-fiction et horreur, réalisé magistralement lors de ce premier volet. Il suffit pour s’en convaincre de se remémorer la scène où Shaw confie son ventre à une machine afin qu’elle extirpe l’embryon de monstre tentaculaire qui a pris possession de son utérus.
Espérons que la sublime Noomi Rapace, alias Elisabeth Shaw, poursuivra l’aventure, qu’elle traquera les monstres jusqu’au plus profond de l’univers, comme le fit en son temps Sigourney Weaver, alias Lieutenant Ellen L. Ripley. Elle en possède la hargne, le talent et le physique légèrement androgyne.

L A