Monsieur Martin, type parfait du l’employé moyen, réfractaire à l'automobile, se décide à acheter une voiture d'occasion. Il espère ainsi faire bonne figure lors d'une partie de chasse chez Monsieur de Grandlieu. À cette rencontre mondaine, l'avenir de Mireille Martin éprise de Paul de Grandlieu doit s'éclairer. Il en découle l'obtention du permis de conduire, la visite du Salon de l'Auto, les hésitations pour fixer le choix, les duperies d'un vendeur ébouriffant, les ennuis cocasses de la chasse en Sologne. Revenu de tout, monsieur Martin marie sa fille selon son cœur et garde sa préférence pour le métro comme moyen de transport. (Wikipédia)

En ce temps-là, l’automobile ne s’était pas imposée comme moyen de transport incontournable et les ronds-points devaient se compter sur les doigts d’une main. Autant dire que l’intrigue du film est aujourd’hui tellement surannée qu’elle en devient grotesque (1). Mais il faut admettre que ce ne sont pas les gags qui la pimentent d’un intérêt quelconque… tant et si bien que seuls les nostalgiques des deux et quatre chevaux seront ravis
Au final, le métrage ne vaut que par ses débutants : Belmondo, JP Cassel et Sophie Daumier


1- Le film connut le succès à tel point que Jean Dreville réalisa en 1958 une fausse suite avec « À pied, à cheval et en spoutnik », reprenant Noël-Noël et Denise Grey dans le rôle du couple Martin.

L A